Émile Zola, L’Assommoir
Chapitre 13 (l’alambic)
Explication linéaire
Extrait étudié
L'alambic, avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux, gardait une mine sombre ; pas une fumée ne s'échappait ; à peine entendait-on un souffle intérieur, un ronflement souterrain ; c'était une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant et muet.
Cependant, Mes-Bottes, accompagné de ses deux camarades, était venu s'accouder sur la barrière, en attendant qu'un coin de comptoir fût libre. Il avait un rire de poulie mal graissée, hochant la tête, les yeux attendris, fixés sur la machine à soûler. Tonnerre de Dieu ! Elle était bien gentille ! Il y avait dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame ! il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à un coudre de ce roussin de père Colombe ! Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes-Bottes avait un fichu grelot, tout de même. L'alambic, sourdement, sans une flamme, sans une gaieté dans les reflets éteints de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris. Alors Gervaise, prise d'un frisson, recula ; et elle tâchait de sourire en murmurant :
— C'est bête, ça me fait froid cette machine... la boisson me fait froid.
Introduction
Souvent chez Zola, un objet ou un lieu concentre toute la charge symbolique du roman. Pour Germinal, c'est le Voreux, la mine qui engloutit les mineurs comme un monstre jamais rassasié. On peut aussi penser à Lison, la locomotive de la bête humaine, qui représente bien le mouvement des pulsions.
Dans l'Assommoir, c'est l'alambic du père Colombe qui concentre ainsi tous les thèmes du roman. Cette « machine à soûler » devient comme un personnage à part entière, et prend la dimension d'un être mythologique. Le fonctionnement de ce monstre étrange est en fait révélateur du projet romanesque de Zola.
Dans notre passage, l'alambic est d'abord observé par Gervaise, mais il est ensuite mis en scène par Mes-Bottes, le pilier de comptoir de l'Assommoir. Ces points de vue révèlent la déchéance à venir des personnages, et donnent des clés de compréhension du milieu social que le romancier souhaite observer.
Problématique
Comment ces regards croisés sur l'alambic annoncent-ils le destin tragique des personnages, illustrant ainsi les déterminismes sociaux qui pèsent sur eux ?
Axes de lectures pour un commentaire composé
> L'alambic vu comme une machine à empoisonner le corps humain.
> Un cercle vicieux qui conduit les personnages à un destin tragique.
> Un projet naturaliste qui fait ressortir les déterminismes du milieu social.
> Une observation du langage du peuple qui a un intérêt philologique et stylistique.
> Une confrontation des points de vue qui fait ressortir le regard critique de l'écrivain engagé.
Premier mouvement :
Une allégorie menaçante
L'alambic, avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux, gardait une mine sombre ; pas une fumée ne s'échappait ; à peine entendait-on un souffle intérieur, un ronflement souterrain ; c'était une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant et muet.
La description de l'alambic n'est pas précise, elle passe à travers le regard de Gervaise, qui voit des « formes étranges ». Malgré ce qu'on peut parfois attendre du projet Naturaliste, Zola ne fait pas une description objective de la réalité, il plonge son lecteur dans la subjectivité de ses personnages.
De même pour les autres perceptions : « à peine entendait-on un souffle intérieur » : le pronom indéfini implique le lecteur dans le point de vue de Gervaise.
Ainsi, toute la dimension symbolique de cet alambic provient à la fois du mauvais pressentiment de Gervaise et du projet romanesque de Zola, qui met l'alcool au cœur de la déchéance fatale des personnages.
Pourtant l'alambic n'est pas présenté de façon spectaculaire, il effectue un travail caché, dans l'ombre. C'est pourquoi nous avons le champ lexical de l'obscurité : « sombre … souterrain … nuit ».
L'activité de l'alambic est décrite la négative, les perceptions sont présentes en creux : « pas une fumée », on « l'entend à peine », c'est un travailleur « muet ». On ne voit rien, on n'entend presque rien.
Ce travail caché à l'intérieur de l'alambic est un double symbole.
D'abord, le travailleur dans un souterrain, c'est déjà un peu le mineur, on peut penser à Germinal dont l'action se situe dans la mine du Voreux qui est comparée à un monstre mythologique. En tout cas, c'est un lieu où les ouvriers sont enfermés. Zola veut montrer que la boisson est un piège qui enferme le travailleur, qui lui fait perdre sa liberté.
Deuxième symbole : le travail intérieur, souterrain, c'est aussi l'action de l'alcool dans le corps. Les enroulements sans fin des tuyaux, peuvent faire penser aux intestins dans un corps humain. La distillation ressemble donc étrangement à la digestion. Ceux qui boivent sont progressivement détruits par cette besogne intérieure obstinée.
Et en effet Coupeau finira à l'hôpital Sainte Anne au terme d'une lente dégradation physique. Zola décrira alors ses convulsions, le tremblement de ses mains, la danse involontaire de ses pieds. Cette dépossession du corps est le résultat d'un lent travail de l'alcool dans les boyaux.
Les compléments circonstanciels « avec ses récipients … ses enroulements sans fin » retardent l'apparition du verbe « gardait une mine sombre ». On dirait que la syntaxe mime les circonvolutions de l'alambic et la venue de la mort, toujours trop lente. Comme l'empoisonnement, la distillation de l'alcool représente un mécanisme lent mais inéluctable.
En effet, Gervaise souhaitera mourir longtemps avant d'être délivrée de ses malheurs par la mort. De même, Coupeau aura de nombreuses crises, et il faudra attendre que ses pieds cessent de convulser pour déclarer sa mort.
Ainsi, les images de Zola insistent sur l'aspect inéluctable de ce mécanisme : « Un travailleur morne, puissant et muet » cette image symbolise la fatalité. Le roman de Zola repose sur un mécanisme tragique.
En effet, dans la tragédie classique, les personnages sont écrasés par les Dieux. Vous connaissez peut-être Phèdre qui est poursuivie par la vengeance de Vénus.
Chez Zola, les personnages sont aussi écrasés par des forces qui les dépassent : le milieu social et l'hérédité. Nous sommes complètement dans le schéma de la tragédie.
Et justement, Zola fait de l'alambic une sorte de personnage mythologique, avec sa « mine sombre », son « souffle intérieur », son « ronflement ». Le « travailleur puissant, morne et muet » peut nous faire penser à Sisyphe, condamné aux enfers à rouler indéfiniment son rocher au sommet d'une montagne.
Ainsi cette « besogne de nuit faite en plein jour » correspond bien à la figure de l'ironie tragique : le sombre destin des personnages est sans cesse montré en plein jour par le romancier. Et c'est exactement ce que fait Zola en évoquant ces images de mort et ces références mythologiques.
Cependant, Mes-Bottes, accompagné de ses deux camarades, était venu s'accouder sur la barrière, en attendant qu'un coin de comptoir fût libre. Il avait un rire de poulie mal graissée, hochant la tête, les yeux attendris, fixés sur la machine à soûler. Tonnerre de Dieu ! Elle était bien gentille ! Il y avait dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours.
Ce n'est plus le mauvais pressentiment de Gervaise, mais au contraire le point de vue d'un alcoolique avancé. Mes-Bottes est un personnage secondaire, qui fait un peu partie du décor, c'est un ami de Coupeau, mais c'est surtout le pilier de comptoir de l'Assommoir.
Le point de vue interne au personnage de Mes-Bottes est construit progressivement par Zola. Deux verbes de mouvement « accompagner, venir s'accouder », puis des précisions plutôt psychologiques : il attend, il rit, il hoche la tête. Le romancier fait pour ainsi dire un zoom sur la tête et les yeux du personnage, fixés sur l'alambic. Ça y est, à partir de là nous sommes en focalisation interne : toutes les marques de subjectivité se rapportent à ce même personnage.
Quelles sont les marques de subjectivité ? Les sensations, les pensées, les interprétations du monde. Ici toutes ces marques se rapportent à Mes-Bottes. Les sensations « se tenir le gosier au frais » les pensées « elle était bien gentille » et l'interprétation du monde, un peu métaphorique « ce gros bedon de cuivre ». On entend même le vocabulaire que Mes-Bottes utilise dans ses pensées « le bedon … le gosier ».
Le passage dans la subjectivité de Mes-Bottes se fait à l'aide d'un discours rapporté direct libre « Tonnerre de Dieu ! Elle était bien gentille ! » : les paroles du personnage sont rapportées telles quelles, mais sans marque spéciale : pas de verbe de paroles, pas de tiret, pas de guillemets. Les points d'exclamation nous aident à comprendre l'aspect oral de ces paroles.
Et pourtant, à travers le point de vue de Mes-Bottes, on peut percevoir un regard de Zola lui-même. Ce jeu avec les points de vue participe donc bien au projet naturaliste de construire un discours de vérité sur la réalité.
Le « rire de poulie mal graissée » montre bien que le personnage est devenu comme une machine en tombant sous l'influence de l'alcool… Et une machine qui fonctionne mal, Zola compare le personnage à une poulie mal graissée, son corps est comme rouillé sous l'action de l'alcool.
La périphrase utilisée pour désigner l'alambic « la machine à soûler » est très dépréciative. Cela participe au projet naturaliste de l'écrivain engagé, qui condamne cette machine à l'origine des maux de tout un milieu social.
Deuxième mouvement :
Un exemple naturaliste
Lui aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame ! il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe ! Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes-Bottes avait un fichu grelot, tout de même.
Dans ce passage, on a deux types de discours rapportés différents. Regardez : « il aurait voulu qu'on lui soudât, … pour sentir le vitriol ». C'est du discours indirect : les paroles de Mes-Bottes sont reformulées, dans une subordonnée, avec un verbe qui fait office de verbe de parole.
Mais juste après, on n'a plus de verbe de parole introducteur. « Dame ! Il ne se serait plus dérangé ». C'est du discours indirect libre : les paroles de Mes-Bottes sont reformulées à la troisième personne, mais cette fois il n'y a aucune marque spéciale pour indiquer que c'est du discours rapporté, on est obligé de le deviner.
Comment peut-on deviner que Zola rapporte un discours de Mes-Bottes ? D'abord avec les points d'exclamation, et les expressions orales « Dame ! … Ce roussin de père Colombe ! »
La réaction des camarades aussi est révélatrice d'un discours oral « il avait un fichu grelot, tout de même » cela signifie : il a du bagout, c'est un beau parleur.
Notre passage est représentatif du style très novateur de ce roman, qui intègre dans la narration des discours rapportés très variés. De cette manière, Zola fait entendre le véritable langage du peuple, en dehors même des guillemets. Il utilise des mots d'argot et des expressions orales.
Dans la préface de l'Assommoir, Zola écrit :
La forme seule a effaré. On s'est fâché contre les mots. Mon crime est d'avoir eu la langue du peuple. Ah ! la forme, là est le grand crime ! [...] Personne n'a entrevu que ma volonté était de faire un travail purement philologique, que je crois d'un vif intérêt historique et social.
Qu'est-ce que la philologie ? C'est une science linguistique qui consiste à retrouver un discours original et authentique à partir de plusieurs sources. C'est exactement ce que fait Zola en faisant intervenir une multiplicité de langages et de points de vue.
Mes-Bottes critique donc ce « roussin de père Colombe » : « roussin », c'est un mot d'argot qui signifie radin. Le père Colombe sert dans des dés à coudre, c'est-à-dire qu'il sert de trop petites quantités d'alcool. Bien sûr, Mes-Bottes va trop loin, il exagère la petitesse des verres, c'est une hyperbole, une figure d'exagération.
Dans ce passage, l'ouvrier alcoolique semble devenir comme un prolongement de la machine elle-même. Le verbe « souder » est révélateur : finalement, Mes-Bottes, des dents jusqu'aux aux talons, deviendrait comme une pièce supplémentaire de l'alambic.
Ce fantasme de Mes-Bottes illustre surtout une chose : l'alcoolisme est à l'origine de la fainéantise. Même le fait d'aller chercher un verre est finalement devenu un trop grand effort pour lui. Directement soudé à la machine « il ne se serait plus dérangé ».
Cette logique de d'avilissement prépare la dégradation à venir de Coupeau et de Gervaise. En effet, ce sont des personnes qui travaillent beaucoup. Coupeau monte sur les toits, Gervaise est reconnue comme une excellente blanchisseuse. Mais à partir du moment où ils iront noyer leur quotidien dans la goutte du père Colombe, ils cesseront de travailler et sombreront dans la déchéance.
Troisième mouvement :
Une vision prophétique
L'alambic, sourdement, sans une flamme, sans une gaieté dans les reflets éteints de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris. Alors Gervaise, prise d'un frisson, recula ; et elle tâchait de sourire en murmurant :
— C'est bête, ça me fait froid cette machine... la boisson me fait froid.
Une chose frappante, c'est l'absence de méchanceté, de malveillance ou de cruauté. L'alambic travaille « sans gaieté ». D'ailleurs, le tenancier de l'Assommoir n'a pas l'air d'un mauvais homme, il est presque absent du roman, et il a un nom paradoxalement symbole de paix : le père Colombe. C'est un peu le saint esprit qui est invisible, mais présent partout dans le roman.
C'est tout à fait cohérent avec le projet naturaliste de Zola, qui vise, non pas les individus, mais le milieu social. Dans la préface de l'Assommoir, il écrit :
« Il ne faut pas conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais, ils ne sont qu'ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent. »
Zola fait un raisonnement : les travailleurs sont entraînés dans l'alcool par la misère, et sont entraînés dans la fainéantise par l'alcool, ce qui les plonge davantage encore dans la misère. Le mécanisme est un cercle vicieux sans fin.
Ce raisonnement qui met à jour un cercle vicieux explique parfaitement l'image finale de notre passage. Cette source lente et entêtée, qui distille son vitriol goutte à goutte, finit par « envahir, se répandre, inonder Paris ».
La syntaxe de cette longue phrase imite bien la lenteur de l'inondation, et l'ampleur de la catastrophe, avec ces verbes de plus en plus forts qui s'accumulent et se redoublent. C'est ce qu'on appelle une hyperbate : le prolongement d'une phrase qu'on croyait terminée, avec un effet de longueur à n'en plus finir.
Cette figure est renforcée par des jeux de sonorités, et notamment l'allitération, c'est-à-dire, le retour de sons consonnes. La distillation est illustrée par des allitérations en S : « sans flamme, sans gaieté, sourdement, laisser, sueur, source, salle » tandis que le déferlement de l'alcool sur Paris est illustré par des allitérations en R : « pareil, source, envahir, répandre, boulevards extérieurs, trou, Paris »
De cette manière très poétique, Zola donne une vision prophétique, catastrophique, pour mieux montrer l'urgence de la situation sociale. Dès lors, le destin des personnages est fatal, ils seront écrasés par leurs déterminismes.
C'est ce que montre le retour du point de vue de Gervaise. « La boisson me fait froid » avec cette insistance sur la sensation de froid.
Cette sensation de froid de Gervaise s'oppose à la sensation de chaleur de Mes-Bottes. Zola oppose donc les points de vue. Le projet naturaliste n'est pas tant de faire une description objective de la réalité, que de confronter le regard des personnages pour faire émerger un discours de vérité sur le monde.
Ainsi, la sensation de froid de Gervaise a un sens encore plus profond. Elle symbolise la déchéance et la misère, alors que Mes-Bottes est avec l'alcool dans un total déni de la réalité. C'est sur cette sensation de froid que s'ouvre le roman, quand Gervaise est à la fenêtre et qu'elle attend Lantier.
C'est aussi sur cette sensation que se termine le roman, avec la mort de Gervaise sous un escalier d'immeuble, un jour d'hiver.
C'était là-dedans, sur cette vieille paille, qu'elle claquait du bec, le ventre vide et les os glacés.
À la toute fin du roman, Zola insiste : ce n'est pas le froid qui est le véritable responsable de la mort de Gervaise.
Mais la vérité était qu’elle s’en allait de misère, des ordures et des fatigues de sa vie gâtée.
Conclusion
L'alambic nous est d'abord présenté à travers le regard de Gervaise, chargé de mauvais pressentiments. puis à travers celui de Mes-Bottes, un alcoolique, habitué de l'Assommoir. Zola confronte les points de vue pour faire ressortir un discours sur la réalité. Cela fait partie du travail d'observation du romancier naturaliste. Les discours rapportés, qui laissent une large place au langage du peuple, vont dans le même sens. Ce style, novateur d'un point de vue littéraire, a aussi un intérêt philologique.
L'alambic travaille sans méchanceté et sans malveillance : exactement comme les déterminismes qui écrasent les personnages. L'alcool, qui aide d'abord l'ouvrier à oublier son quotidien de rude besogne, finit par l'entraîner dans la fainéantise et la misère. Zola met ainsi à jour un cercle vicieux, où la boisson est un piège qui enferme le travailleur, qui lui fait perdre sa liberté. Écrivain engagé, Zola montre l'urgence de la situation sociale qui provoque la déchéance des individus.
Zola fait de l'alambic un personnage mythologique, qui effectue un travail caché, dans l'ombre, souterrain. La distillation est un mécanisme lent et inéluctable : de même, l'alcool empoisonne les corps progressivement et les amène lentement mais sûrement à la mort. On retrouve ici le fatum, la fatalité de la tragédie antique : les personnages sont écrasés par des forces qui les dépassent. Dans ce passage, Zola prépare et annonce déjà la dégradation et la déchéance finale de Coupeau et Gervaise, qui seront victimes de ce cercle vicieux de l'alcool et de la misère.
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