Explication linéaire
Partie 2 Chapitre 12
de Madame Bovary de Flaubert
Introduction
Emma et Rodolphe ont dĂ©cidĂ© de s'enfuir ensemble en Italie : la destination romantique par excellence. C'est l'aboutissement d'un rĂȘve pour Emma, qui se croit enlevĂ©e par son amant, comme dans un de ces romans qu'elle lisait dans sa jeunesse au couvent.
Mais Flaubert nous donne aussi le point de vue de Rodolphe, qui est en fait un libertin, un cynique. Il commence à regretter son engagement. Il trouve Emma un peu lassante, et d'ailleurs, il a du mal à croire en sa sincérité.
Dans notre passage, les deux amants dialoguent. Emma Bovary rĂȘve de confidences, de serments, de dĂ©clarations amoureuses. Rodolphe, badine, fait des calembours. Le lecteur rĂ©alise que l'Ă©cart croissant entre les deux amants est dĂ©sormais irrĂ©mĂ©diable.
Ă travers la dĂ©rive de ce couple dont la fusion est impossible, Flaubert interroge les motivations de l'Ă©crivain. N'a-t-il pas un rĂȘve semblable Ă celui de madame Bovary : utiliser l'Ă©criture pour se sentir enfin compris des autres ?
à mon sens, c'est dans ce passage que Flaubert est le plus proche et le plus empathique avec son personnage. Le désarroi de Madame Bovary, un peu dramatisé, un peu surjoué, reste émouvant, parce qu'il est authentique.
Problématique
Comment ce dialogue, qui révÚle l'incompréhension croissante entre deux amants, permet-il à Flaubert de mener une réflexion sur sa propre écriture et sur l'Histoire des Arts ?
Axes de lectures utiles pour un commentaire composé
> L'incompréhension croissante entre les deux amants.
> Le personnage de Rodolphe dont le cynisme est révélé.
> Une déclaration d'amour improvisée.
> Le rĂȘve d'une communication fusionnelle impossible.
> Une rĂ©flexion sur l'Ă©criture et l'Histoire des arts menĂ©e par le narrateur lui-mĂȘme.
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