Couverture du livre Phèdre de Racine

* Video réservée aux abonnés

Couverture pour Phèdre

Racine, Phèdre, 1677
Acte IV, scène 6
Explication linéaire




Extrait étudié



PHÈDRE.
Ah ! douleur non encore éprouvée !
À quel nouveau tourment je me suis réservée !
Tout ce que j’ai souffert, mes craintes, mes transports,
La fureur de mes feux, l’horreur de mes remords,
Et d’un cruel refus l’insupportable injure,
N’était qu’un faible essai du tourment que j’endure.
Ils s’aiment ! Par quel charme ont-ils trompé mes yeux ?
Comment se sont-ils vus ? depuis quand ? dans quels lieux ?
Tu le savais : pourquoi me laissais-tu séduire ?
De leur furtive ardeur ne pouvais-tu m’instruire ?
Les a-t-on vus souvent se parler, se chercher ?
Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher ?
Hélas ! ils se voyaient avec pleine licence :
Le ciel de leurs soupirs approuvait l’innocence ;
Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux ;
Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux !
Et moi, triste rebut de la nature entière,
Je me cachais au jour, je fuyais la lumière ;
La mort est le seul dieu que j’osais implorer.
J’attendais le moment où j’allais expirer ;
Me nourrissant de fiel, de larmes abreuvée,
Encor, dans mon malheur de trop près observée,
Je n’osais dans mes pleurs me noyer à loisir.
Je goûtais en tremblant ce funeste plaisir ;
Et sous un front serein déguisant mes alarmes,
Il fallait bien souvent me priver de mes larmes.

ŒNONE.
Quel fruit recevront-ils de leurs vaines amours ?
Ils ne se verront plus.

PHÈDRE.
Ils s'aimeront toujours.
Au moment que je parle, ah, mortelle pensée !
Ils bravent la fureur d'une amante insensée.
Malgré ce même exil qui va les écarter,
Ils font mille serments de ne se point quitter.
Non, je ne puis souffrir un bonheur qui m'outrage,
Oenone. Prends pitié de ma jalouse rage.
Il faut perdre Aricie. Il faut de mon époux
Contre un sang odieux réveiller le courroux.


Introduction



Accroche / amorce


• Des actrices talentueuses ont incarné Phèdre au théâtre !
• Sarah Bernhardt, en 1903, inspire la compassion.
• Maria Casarès en 1957 lui donne une dimension lyrique.
• Dominique Blanc en 1677, insiste sur la terreur…
• La douleur de Phèdre est d’autant plus touchante qu’elle est exprimée en alexandrins réguliers.

Autre accroche possible


• Racine a fait ses études à Port-Royal, une abbaye janséniste : selon ce courant religieux chrétien, seuls quelques élus sont capable d’éviter les passions.
• Le théâtre de Racine exprime des passions, mais pour mieux nous montrer leur danger…

Situation / présentation de l’extrait


• La vengeance de Vénus frappe Phèdre : amoureuse d’Hippolyte, le fils de Thésée, son mari.
• Phèdre cache cet amour mais voilà qu’elle apprend qu'Hippolyte aime Aricie.
• Cette jalousie est une nouvelle étape qui mène Phèdre à son destin tragique.

Problématique


Comment la représentation de la jalousie de Phèdre, nous inspirant terreur et pitié, représente un moment de basculement qui va précipiter la fin tragique du personnage ?

Mouvements de l’explication linéaire


Les moments où Œnone peut intervenir structurent ce texte :
1) Dans un premier mouvement, Phèdre annonce un nouveau tourment, pire que les précédents, et interroge sa confidente avec une série de questions.
2) Mais elle ne la laisse pas répondre, et dans un deuxième mouvement, elle fait un tableau terrible de la jalousie et de ses tourments.
3) Dans un troisième mouvement, Œnone tente d’apaiser sa maîtresse, mais le tourment devient insupportable, et la décision de Phèdre va précipiter la fin de la tragédie.

Axes de lecture du commentaire composé


I. Une représentation des passions faite pour toucher les spectateurs
  1. Une expression lyrique des souffrances
  2. Une théâtralisation de l’expression des passions
  3. Des images concrètes, hyperboliques
II. Les mécanismes de la jalousie et de ses tourments
  1. La jalousie, un sentiment qui s’alimente tout seul
  2. Les contrastes avec la félicité des amants
  3. La suprême douleur d’une passion cachée
III. Une étape décisive vers une fin tragique
  1. Une douleur de plus en plus forte
  2. Le basculement vers un dénouement fatal
  3. Phèdre, modèle d’héroïne tragique

Premier mouvement :
Un nouveau tourment pire que les précédents



PHÈDRE.
Ah ! douleur non encore éprouvée !
À quel nouveau tourment je me suis réservée !
Tout ce que j’ai souffert, mes craintes, mes transports,
La fureur de mes feux, l’horreur de mes remords,
Et d’un cruel refus l’insupportable injure,
N’était qu’un faible essai du tourment que j’endure.
Ils s’aiment ! Par quel charme ont-ils trompé mes yeux ?
Comment se sont-ils vus ? depuis quand ? dans quels lieux ?
Tu le savais : pourquoi me laissais-tu séduire ?
De leur furtive ardeur ne pouvais-tu m’instruire ?
Les a-t-on vus souvent se parler, se chercher ?
Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher ?


Une émotion puissante et touchante


• L’interjection « Ah ! » exprime une émotion forte.
• L’adverbe « encore » dans « non encore éprouvée » annonce d’autres souffrances à venir.
• Les exclamations sont multipliées « [...] éprouvée ! [...] réservée ! » gradation de la douleur.
• Les allitération en R sont expressives « douleur … éprouvée … tourment … réservée … souffert … craintes … »
• Parallélisme + rime interne « fureur … horreur » (les alexandrins sont parfaitement équilibrés).
• Présence de la première personne dans tous ces tourments au pluriel : « craintes, transports, feux, remords ».
⇨ Lyrisme : expression d’une douleur personnelle de manière touchante et esthétique (mélodieuse)

Un moment de basculement


• Adverbe exclamatif « quel nouveau tourment » c’est un moment de basculement.
• L’adjectif « nouveau » présente ce tourment comme un élément perturbateur supplémentaire.
• Le passé composé « je me suis réservée … j’ai souffert » le passé récent comportait en germe la souffrance présente.
• Passage du passé au présent : « n’était qu’un faible essai du tourment que j’endure ». Le présent d’énonciation actualise cette nouvelle souffrance.
• La phrase courte : « Ils s’aiment » est un véritable moment de basculement : elle ouvre les yeux sur cette vérité.
⇨ La jalousie va déstabiliser Phèdre, produisant une nouvelle situation.

Le cheminement d’une douleur extrême


• Le terme « transports » est très fort à l’époque : le personnage ne se contrôle plus.
• La voix pronominale « je me suis réservée » montre qu’elle s’implique malgré elle dans ce sentiment.
• Le pronom totalisant « Tout ce que j’ai souffert » compare la nouvelle souffrance aux anciennes.
• Dans le verbe « endurer » on entend « dur », c’est une douleur concrète, physique.
• La restriction « n’était que » renforce ce nouveau tourment tout en retardant la fin de la phrase.
⇨ Selon Aristote, la tragédie doit purger les passions du spectateur qui les vit par procuration, c’est la catharsis.

Phèdre est à la fois coupable et innocente


• Phèdre s’adresse à Œnone qu’elle tutoie « tu le savais … ne pouvais-tu m’instruire ? » Personne ne peut l’aider.
• Elle est aveuglée « trompé mes yeux » trait caractéristique d’une héroïne tragique.
• Le « charme » étymologiquement « carmen » est un chant qui ensorcelle, dimension magique.
• Le terme « séduire » est aussi très fort, étymologiquement « seducere » c’est-à-dire, mener hors du droit chemin.
⇨ Phèdre victime de la vengeance de Vénus, est le jouet d’une passion qui est plus forte qu’elle.

Une jalousie alimentée par l’imagination


• Les questions de Phèdre sont d’abord ouvertes « Comment … Depuis quand … quels lieux … Pourquoi ? » Elle cherche des informations réelles.
• Mais bientôt les questions sont fermées « pouvais-tu … les a-t-on vus ? … allaient-ils » les questions sont plus pressantes et Phèdre imagine les amants ensemble.
• Les pronoms de troisième personne du pluriel se multiplient « Ils s’aiment … ils ont trompé … ils le sont vus … ils allaient se cacher » Elle met en scène les amants dans ses questions.
• Gradation dans les verbes d’action : d’abord ils « se parlent », ensuite ils se « cherchent » et enfin se « cachent ».
⇨ Ces pensées qui la tourmentent l’empêchent de laisser la parole à sa suivante.



Deuxième mouvement :
Les mécanismes de la jalousie



Hélas ! ils se voyaient avec pleine licence :
Le ciel de leurs soupirs approuvait l’innocence ;
Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux ;
Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux !
Et moi, triste rebut de la nature entière,
Je me cachais au jour, je fuyais la lumière ;
La mort est le seul dieu que j’osais implorer.
J’attendais le moment où j’allais expirer ;
Me nourrissant de fiel, de larmes abreuvée,
Encor, dans mon malheur de trop près observée,
Je n’osais dans mes pleurs me noyer à loisir.
Je goûtais en tremblant ce funeste plaisir ;
Et sous un front serein déguisant mes alarmes,
Il fallait bien souvent me priver de mes larmes.


Une tirade qui mêle tragique et pathétique


• L’interjection « Hélas » nouvelle étape dans ces lamentations.
• Phèdre se désigne elle-même « triste » : on retrouve le registre pathétique qui incite à la pitié.
• La force des passions est exprimée par des métaphores spatiales, comme le « penchant amoureux ».
• La phrase est très longue (7 vers), et se termine sur une évocation de la mort.
⇨ La jalousie est véritablement un cheminement qui évolue vers le pire.

Phèdre oppose son malheur à la félicité des amants


• La 3ème personne du pluriel « pour eux » vient tout de suite s’opposer à la 1ère personne du singulier « Et moi ».
• Rime signifiante « licence // innocence » leur amour est autorisé, contrairement à elle.
• Alors que Phèdre subit « l’horreur de mes remords » au contraire Hippolyte et Aricie vivent leur amour « sans remords ».
• Alors qu’ils vivent des « jours [...] clairs » au contraire, Phèdre doit se « cacher au jour ».
⇨ En fait, elle se trompe car Aricie, seule survivante des Pallantides, n’a pas le droit de se marier, sur ordre de Thésée, qui veut garder le pouvoir sur Athènes.

L’isolement et la dissimulation aggravent la douleur de Phèdre


• La situation de Phèdre est une exception, hors de « la nature entière » car son crime est contre-nature.
• L’adjectif « seul » : « la mort est le seul dieu ». Elle ne peut même pas adresser une prière aux dieux.
• Gradation : d’abord elle se « cache au jour » mais elle se reprend et se corrige (épanorthose), c’est pire que cela, elle « fuit la lumière ».
• Le futur proche dans le passé présente la perspective de la mort « j’allais expirer », qui justement ne vient pas.
⇨ On atteint un niveau de douleur qui dépasse la mort.

Une douleur extrême qui n’a plus de limites


• Métaphore : « me nourrissant de fiel » sa seule nourriture est la bile qu’elle produit (on estime à l’époque que la bile noire est responsable de la mélancolie).
• La métaphore se poursuit dans l’exagération (hyperbole) : elle boit ses larmes, puis se noie dans ses pleurs.
• Le lien logique « Encor » s’apprête à ajouter de nouvelles dimensions à cette douleur.
⇨ Racine représente tous les aspects de la jalousie, dans leur variété et leur complexité.

La jalousie a quelque chose de paradoxal


• Paradoxe (association inhabituelle d’idées) « me noyer à loisir » représente une douleur qu’elle alimente malgré elle.
• Deuxième paradoxe « funeste plaisir » elle prend tout de même un certain plaisir dans sa jalousie.
• La rime est signifiante « loisir // plaisir ».
• Métaphore du « goût » : l’amertume est présente dans le plaisir, les larmes, le fiel.
• Le gérondif « en tremblant » et le participe présent « déguisant » présentent des actions contradictoires simultanées. Phèdre vit sa douleur intérieurement
⇨ Phèdre ne peut même pas trouver le réconfort de vivre sa douleur aux yeux du monde.

Une douleur que Phèdre doit cacher


• L’adverbe « trop » signale un excès : comme elle est reine d’Athènes, elle se trouve sous tous les regards.
• Elle se dit « observée » : le spectateur assiste en effet aux confidences qu’elle fait à sa suivante.
• Le CC de lieu « sous un front serein » exprime la dissimulation.
• La métaphore du théâtre se retrouve dans l’image du masque « déguisant mes alarmes ».
• La tournure impersonnelle exprime une injonction diffuse et constante « il fallait bien souvent ».
• Phèdre est dépossédée de ses possessifs « mes alarmes // mes larmes » la rime est signifiante.
⇨ La douleur atteint un point de non retour. Elle va déclencher la suite de la tragédie.


Troisième mouvement :
Une douleur insupportable et fatale



ŒNONE.
Quel fruit recevront-ils de leurs vaines amours ?
Ils ne se verront plus.

PHÈDRE.
Ils s'aimeront toujours.
Au moment que je parle, ah, mortelle pensée !
Ils bravent la fureur d'une amante insensée.
Malgré ce même exil qui va les écarter,
Ils font mille serments de ne se point quitter.
Non, je ne puis souffrir un bonheur qui m'outrage,
Oenone. Prends pitié de ma jalouse rage.
Il faut perdre Aricie. Il faut de mon époux
Contre un sang odieux réveiller le courroux.


Œnone ne parvient pas à donner une distance


• La réplique d’Œnone est courte, 1 vers et demie. Elle est aussitôt interrompue par Phèdre.
• La réplique d’Œnone est une question rhétorique (elle n’attend pas de réponse).
• La question au futur « Que recevront-ils » est prophétique, elle fait allusion au destin d’Hippolyte : cet amour impossible va le mener à sa perte.
⇨ En effet, le spectateur sait ce que Phèdre semble oublier, l’amour de Hippolyte et Aricie est interdit.

La tragédie d’Hippolyte en filigrane


• Métaphore du « fruit » : elle rappelle que Hippolyte et Aricie n’ont pas le droit d'avoir d’enfant : Thésée ne veut pas d’un autre héritier au trône d’Athènes.
• La prolepse (allusion à la suite) dans le cadre d’une tragédie, où l’ont fait allusion au destin fatal d’un personnage, c’est ce qu’on appelle « l’ironie tragique ».
• Un autre schéma actanciel est envisageable, faisant d’Hippolyte le véritable Héros tragique de cette histoire.
⇨ Mais Phèdre refuse de voir cet autre scénario.

Phèdre ne considère que le bonheur de sa rivale


• Au futur d’Œnone « quel fruit recevront-ils » Phèdre oppose un autre verbe au futur « ils s’aimeront toujours ».
• Puis elle oppose le présent qu’ils vivent avec le CC de temps au présent d’énonciation : « Au moment que je parle ».
• Le lien d’opposition « Malgré » la fait revenir au présent « ils font mille serments ».
• Le démonstratif au singulier « cet exil » est balayé par le chiffre hyperbolique « mille serments ».
⇨ Ce qui compte pour Phèdre, ce n’est pas le destin des amants mais la réalité de leurs sentiments. L’amour a plus de valeur que la mort à ses yeux.

Phèdre reste concentrée sur sa douleur


• Phèdre est d’ailleurs se nourrit déjà d’un poison « mortelle pensée » cela préfigure sa fin.
• Une troisième interjection « Ah » vient souligner la douleur de cette pensée.
• Dans l’adjectif « insensée » la négation lexicalisée insiste sur le fait que Phèdre n’est pas « sensée », pas lucide.
• Phèdre répond à sa suivante par l’adverbe de négation « non ».
⇨ À partir de là, Phèdre va commencer à élaborer une décision qui va précipiter la fin.

Cette douleur insupportable va précipiter la fin tragique


• Gradation des émotions. Le « nouveau tourment » devenu « mortelle pensée » devient alors « jalouse rage »…
• Le terme « fureur » renvoie aux furies (ou Érinyes en grec) déesses qui symbolisent les tourments de l’âme.
• La dernière négation « je ne puis souffrir » est un moment déclencheur, elle va prendre une décision malgré elle.
• La relative « qui m’outrage » donne bien un rôle déclencheur à la jalousie.
• Les phrases sont de plus en plus courtes jusqu’à « il faut perdre Aricie »
⇨ La jalousie est bien un moment déclencheur qui va précipiter le malheur de tous les personnages. Mais Phèdre est-elle seule responsable de ce dénouement ?

Une héroïne innocente et coupable


• Phèdre s’adresse directement à sa suivante « Œnone » pour lui donner un ordre.
• L’impératif « prends pitié » lui conjure de faire quelque chose pour elle, mais sans être précise.
• Anaphore rhétorique « Il faut » : la tournure impersonnelle semble atténuer la responsabilité de Phèdre, comme si la décision s’imposait à elle de l’extérieur.
• Phèdre veut aussi utiliser son mari, dont elle veut « réveiller le courroux ». Mais elle ne dit pas comment.
• Œnone agira, mais portera la culpabilité d’avoir dénoncé Hippolyte auprès de Thésée.
• Ce verbe « réveiller » personnifie le courroux, qui sera en effet incarné par un monstre marin.
⇨ Ce passage est véritablement un moment clé, qui précède le Ve acte, et qui annonce déjà la suite et la fin de la pièce.

Conclusion



Bilan


Dans cette scène de tragédie, Racine met en scène Phèdre, qui décrit un nouveau tourment : la jalousie. D’abord, son expression est lyrique, elle partage ses émotions. Mais bientôt, l’imagination prend le relais, et sa douleur devient incontrôlable. Le cheminement de la jalousie est minutieusement décrit : elle imagine les amants, et se voit isolée, obligée de se cacher. L’intervention d’Œnone n’apaise pas Phèdre, qui atteint au contraire un moment de rupture, la douleur est insupportable, elle demande à sa confidente d’agir, précipitant ainsi son destin.

Ouverture


D’autres auteurs, comme Marcel Proust, décrivent le sentiment de jalousie, par exemple dans Un Amour de Swann.
Pourquoi croire qu'elle goûterait là−bas [...] avec d'autres, des plaisirs enivrants qu'elle n'avait pas connus auprès de lui et que seule sa jalousie forgeait de toutes pièces ?

[...]



⭐ Super ! Je soutiens le site pour accéder aux ressources complètes ! ⭐



Pierre-Narcisse Guérin, La Jalousie (retouché), 1802.

⇨ * Questionnaire pour l'analyse de texte *

⇨ * Phèdre, Racine - Acte IV, scène 6 (Extrait étudié au format PDF) *

   * Document téléchargeable réservé aux abonnés.